Le plus ancien festival de cinéma de la planète aura lieu du 2 au 12 septembre 2020…
Une dizaine de jours auparavant, armé de mes deux appareils-foto, je me glisse au milieu de l’énorme chantier pour accomplir mon reportage illustré traditionnel sur les travaux de préparation de la Mostra…
Me voici sur les lieux, tout l’espace du festival est désormais interdit à la circulation automobile, sauf bien sûr pour les voitures et camions du chantier, une barrière dévie cette circulation sur la rue perpendiculaire…
Barrière que je franchis allègrement pour pénétrer dans la zone…
Me retournant la vision du mythique Palace-Hôtel Excelsior s’offre à nous…
Sous les arcades, les cellules revêtent déjà leurs parements rouge, couleur de la Mostra…
À droite le Palais du Cinéma, à gauche les 3 grandes tours de projection qui illumineront bientôt le tapis rouge…
Loin d’être terminé le travail malgré la cérémonie d’ouverture dans une dizaine de jours, je me demande toujours par quel tour de magie ils respectent les délais…
Sur la 1ère tour déjà 3 gros projecteurs de montés…
Sur la 2ème en cours…
Sur la 3ème pour après…
En face, installation des estrades pour les « fotografs » accrédités dont je m’honore d’appartenir…
L’entrée principale du « Palazzo del Cinema »…
Retournons au pied de la 2ème tour où les « hommes de l’ombre travaillant en plein soleil » s’affairent… (ma formule habituelle dont je ne me lasse pas tant elle me semble appropriée…)
Ils installent la poulie pour hisser un énorme projecteur sorti du rack…
Ho Hisse, pas trop de 4 hommes pour monter le projo…
Tandis que 2 autres en haut le réceptionnent…
Puis ils hissent l’élément en acier galvanisé où seront fixés les 3 plus gros projo de la tour…
Hop là, réception…
Quand nous savons qu’il faut une vingtaine de projecteurs par tour, ils ne sont pas au bout de leurs peines…
De l’autre côté, d’autres hommes mettent en place les gros plots pour fixer les barrières… Comme ces cubes de pierre n’ont pas de prise, ils fixent une lanière pour les manipuler…
La force de 3 costauds s’avère nécessaire rien que pour poser un cube sur le diable…
Sur les tours, un avant-gout de l’affiche de la 77ème édition de la Mostra…
Adjacent au « Palazzo del Cinema », le « Palazzo del Casino », centre logistique et administratif du festival…
Où l’on vient d’accrocher l’enseigne rouge et blanche de la Mostra…
Le troisième bâtiment, le Cube Rouge, de son nom « Sala Giardino », soit une des trois salles ,avec la « Sala Grande » et la « Sala Darsena », où sont projetés les films sélectionnés en présence des acteurs et des metteurs en scène…
Ex nihilo, cette salle se voit complètement montée chaque année…
À l’instant où je la shoote elle ne revêt pas encore toute sa parure rouge, comme en témoigne ce cliché…
Sur l’arrière, « les hommes de l’ombre » l’habillent de sa robe magenta…
Au sol, ils ajustent et boulonnent les plaques…
En haut ils pianotent sur l’écran de contrôle…
D’ailleurs ils manipulent plusieurs panneaux de contrôle… Les ouvriers d’aujourd’hui sont de véritables techniciens…
Les opérations numériques terminées, le travail manuel demeure…
Mise en place d’un nouveau panneau rouge…
Commence la lente descente de la plate-forme …
Petit à petit…
Plus que quelques dizaines de centimètres et ce panneau rejoindra sa place…
Je passe à l’arrière de la Mostra…
Les bicyclettes en libre-service attendent les futurs festivaliers…
Ainsi que les trottinettes électriques… Perso, je me méfie de ces engins
Une foto panoramique pour vous montrer à droite le canal par où arriveront les visiteurs de la Mostra, à gauche le pontil du vaporetto d’où ils débarqueront…
À quelques centaines de mètres, l’embarcadère privé de l’Excelsior pour toutes les stars de la Mostra…
Qui arriveront à bord des luxueuses vedettes Riva…
Pour transiter obligatoirement par le Palace avant que de fouler le « Red Carpet »…
Voilà les amis, le premier et malheureusement dernier reportage que je publie sur la Mostra 2020…
En effet, malgré l’obtention cette année encore de l’accréditation officielle comme « fotograf » du festival, des soucis de santé m’obligent à me déplacer sur la terre ferme quotidiennement, 5 heures pour l’aller-retour, l’inconvénient de l’insularité…
Impossibilité donc d’assurer ma présence sur le tapis rouge et les séances de la Mostra, comme les années précédentes…
Désolé pour les amis qui attendaient ces reportages illustrés…
Sniff…
Claudio Boaretto